Comment réagir face aux petits soucis de votre enfant ?

Tout comme nous, adultes, les enfants ont leurs préoccupations. Même les plus petits sont parfois la proie de doutes, de craintes, de tristesse, d’inquiétudes, dont nous ne réalisons pas toujours l’ampleur. Apprenez à écouter et gérer les soucis de votre enfant.
enfant soucis

Ne minimisez pas les douleurs de votre enfant

Habitués à nos problèmes quotidiens au travail, pour gérer le foyer, payer les factures, nous avons tendance à penser que les tracas de nos enfants sont insignifiants. Pressés de vaquer à nos occupations quand ils viennent se plaindre, nous leur répondons rapidement « ce n’est pas grave, arrête de pleurer », « ça ira mieux tout à l’heure », ou encore « ce n’est pas si terrible », etc.

Tout cela, parce que nous n’arrivons pas, ou ne prenons pas le temps de nous placer de son point de vue. Or, sa douleur est réelle. Il ne s’agit pas toujours d’un bobo sur le genou, ou d’un simple jouet cassé, même si ce type d’incident peut devenir un vrai drame quand il s’agit d’un de ses préférés.

Mais il y a aussi le fait que nous pensons que notre enfant est « parfait », beau, intelligent, fort, infaillible, et que nous estimons qu’il doit aller bien afin que nous-mêmes, ainsi que tout le bonheur familial, soit préservé et reste « idéale ».

Montrez à votre enfant que ses soucis importent

Pour l’enfant, c’est une immense preuve d’amour que d’accorder de l’attention à ses soucis, de prendre le temps de l’écouter et d’essayer de le comprendre et le réconforter. Dans ces moments, le contact physique est essentiel : un câlin, une caresse sur les cheveux, un bisou sur la zone douloureuse. N’avez-vous jamais remarqué le pouvoir de guérison magique de vos lèvres posées sur une écorchure ou un bleu ? Ne sous-estimez pas ces gestes, même s’ils vous semblent anodins.

Si la douleur physique est relativement facile à prendre en charge parce qu’elle a des symptômes immédiatement visibles, les soucis d’ordre émotionnel et psychologique sont plus complexes à déceler et à résoudre. Pourtant, il lui arrive aussi de se sentir seul, apeuré ou découragé à cause de soucis à l’école ou avec un autre membre de la famille, etc. Ne vous dites pas que la situation s’arrangera d’elle-même, ou qu’il l’oubliera après une bonne nuit de sommeil ou en lui offrant un petit jouet pour qu’il vous laisse tranquille.

Encouragez votre enfant à en parler

Comme un adulte, un enfant préfère parfois garder leurs malheurs pour eux, mais ils deviennent un poids de plus en plus lourd dans son cœur et son âme. Pour les aider à y voir plus clair, proposez-lui de se confier à maman ou papa, qui détient peut-être une explication, à défaut d’une solution. S’il a du mal à trouver les mots pour exprimer sa peine, pourquoi ne pas essayer de noter ses inquiétudes sur un morceau de papier ou de les dessiner.

Les préoccupations et les besoins de votre bout de chou ne sont pas moins graves que les vôtres sous prétexte qu’il est plus jeune. En le prenant au sérieux, vous lui permettez de se sentir accepté comme une personne à part entière, de se sentir aimé et en confiance dans la cellule familiale afin de se construire une image de soi positive et une vie équilibrée.